Les dix raisons pour lesquelles François Fillon va gagner la présidentielle…
Je connais l'homme, que je soutiens depuis le soir du premier tour de la primaire de la droite et du centre. Je
n'ai pas changé d'avis.
Alors que la présidentielle arrive dans la
dernière ligne droite, ces derniers jours où chaque mot, chaque coup,
chaque meeting porte avantage, je suis intimement convaincu que François
Fillon sera le prochain Président de la République.
Je connais l'homme, que je soutiens depuis le soir du premier tour
de la primaire de la droite et du centre. Je n'ai pas changé d'avis.
Contrairement à certains, ma position a toujours été constante, mon
soutien fidèle. Même quand ça tanguait fort, même quand plusieurs
matelots abandonnaient le navire, je suis toujours resté aux côtés du
capitaine. C'est ma conception de la politique, fondée sur les valeurs
et la loyauté.
Pour autant, je ne pratique pas la méthode Coué. Je sais que la
tâche sera difficile. Mais j'y crois. Je vois dix raisons pour
lesquelles François Fillon va gagner la présidentielle.
1 – Il a, de loin, le meilleur programme. Tous les
observateurs étaient unanimes pour saluer la cohérence et la pertinence
des propositions de François Fillon quand il n'était encore que le 3ème
homme de la primaire de la droite et du centre.
Il est le seul à porter un diagnostic lucide sur l'état du pays. Ce
n'est pas un vendeur de rêves comme les Macron, Mélenchon ou Hamon. Le
programme de François Fillon, qui était bon quand il n'avait aucune
chance dans les sondages, serait-il soudainement devenu mauvais
maintenant qu'il est candidat ? Bien sûr que non. Son programme n'a pas
varié. Il est constant. La campagne ne le pousse pas à faire de la
surenchère.
François Fillon est notamment le seul à tirer la sonnette d'alarme
sur la situation des finances publiques. Il est le seul à vouloir
stopper la dérive des dépenses publiques qui obère l'avenir même de
notre pays. Il est le seul à définir une trajectoire financière
crédible. Enfin, il est le seul à proposer un programme entièrement
financé. Tous les autres candidats rasent gratis. La campagne
présidentielle n'autorise pas à promettre tout et n'importe quoi.
2 – François Fillon est le seul des 11 candidats en lice au
premier tour de la présidentielle à être capable d'obtenir une majorité
à l'Assemblée nationale pour gouverner. Les Républicains et
l'UDI ont investi des candidats solides, qui formeront, en juin, une
majorité fidèle et cohérente. François Fillon est le seul dans ce cas.
Tous les autres candidats, quels qu'ils soient, seraient
dans l'impossibilité d'obtenir cette majorité.
Macron ? Avec une majorité de bric et de broc, il ne pourrait pas
gouverner. Mélenchon ? Le Pen ? Chacun pourrait compter au grand maximum
sur 70 députés en cas d'une victoire à la présidentielle. Il en faut
289 pour avoir la majorité au Palais-Bourbon.
Hamon ? On a vu le résultat avec Hollande. On aurait la même
configuration avec un "frondeur" à l'Elysée. Car que ferait un Président
sans majorité au Parlement ?Rien. Ou pas grand-chose. Il ne pourrait en
tout cas pas mettre en oeuvre le programme pour lequel il aurait
été élu.
3 – Alors que le monde va mal, que le terrorisme menace les fondements de nos sociétés et que le populisme est partout aux portes du pouvoir, il faut à la France un Président de stature internationale.
Un Président qui tranchera. Un Président qui pourra parler d'égal à
égal avec Trump ou Poutine. Un Président qui a l'habitude d'exercer le
pouvoir. François Fillon est le seul des 11 candidats à bénéficier de
cette aura internationale. Il a été cinq ans le Premier ministre de
Nicolas Sarkozy. Il connaît les grands de ce monde. Il a l'expérience.
Il saura se faire entendre dans le concert des Nations.
4 – Son camp est le seul à être rassemblé. La
droite et le centre ont un double objectif : porter François Fillon à
l'Elysée et lui permettre ensuite de mettre en oeuvre ses
propositions. Son socle électoral est le plus solide. Dans les
intentions de vote, 80% de ses électeurs se disent certains de leur
choix. Par ailleurs, le spectre d'une présence de Jean-Luc Mélenchon au
second tour remobilisera forcément un électorat qui ne veut pas le
retour d'une URSS ripolinée au pouvoir.
La quasi-totalité des élus des Républicains et de l'UDI roulent
pour François Fillon. Nicolas Sarkozy, Alain Juppé et Bruno Le Maire,
ses concurrents à la primaire, lui ont tous apporté leur soutien. De
même que Jean-Christophe Lagarde, président de l'UDI. Il est le seul des
principaux candidats dans ce cas. Les communistes haïssent Jean-Luc
Mélenchon. Marine Le Pen doit sans cesse louvoyer entre la ligne de
Florian Philippot et les partisans de Marion Maréchal-Le Pen.
Et que dire du PS tiraillé entre les "légitimistes" qui soutiennent
l'ex-frondeur Benoît Hamon et les opportunistes qui sont attirés, tels
les papillons, par la lumière d'Emmanuel Macron.
5 – Les Français ont soif d'alternance.
Après le quinquennat désastreux de François Hollande, une majorité
de nos concitoyens aspirent au changement et à l'alternance. Une
alternance crédible que François Fillon est le seul à incarner. Il est
par ailleurs le seul candidat de la droite et du centre. Même s'ils sont
parfois turbulents, les Français sont lucides. Dans l'isoloir, ils
voteront pour le seul à même d'engager une véritable alternance,
l'unique voie pour engager le redressement du pays : François Fillon.
6 – Souvent présenté comme le favori des sondages, Emmanuel Macron n'est que l'héritier de François Hollande. Or,
François Hollande termine son quinquennat totalement essoré. Jamais un
Président de la République n'a été aussi impopulaire. Et on voudrait
nous faire croire que les Français seraient assez stupides pour mettre à l'Elysée un ersatz de Hollande ?
C'est Macron qui a inspiré la politique économique de Hollande.
Avec les résultats que l'on connaît : croissance en berne, chômage de
masse, perspectives économiques maussades. Si la France est actuellement
à la traîne de l'Europe, c'est un peu l'oeuvre du tandem
Hollande-Macron.
Emmanuel Macron a beau jeu, désormais, de vouloir s'affranchir du
PS et de prôner le renouvellement. Il n'est que le cheval de Troie d'un
PS à la main de Hollande. Grâce à Macron, Hollande pourrait vivre
un deuxième quinquennat par procuration.
La preuve ? Mardi 11 avril, Emmanuel Macron était en meeting à
Besançon. Tous ses soutiens locaux figuraient au premier rang. Et parmi
eux, Jean-Louis Fousseret, François Patriat, Marie-Guite Dufay, Yves
Krattinger et Claude Jeannerot occupaient les places d'honneur.
Tous PS. 354 ans à tous les cinq. Soit 71 ans de moyenne d'âge. On a
vu soutiens plus oecuméniques et renouvellement plus drastique.
Enfin, François Hollande, qui avait pourtant promis qu'il ne
s'engagerait pas dans la campagne, apporte aujourd'hui un soutien de
plus en plus visible à Macron. Un nouvel engagement non tenu et un appel
de moins en moins dissimulé à voter pour son poulain.
7 – Et que dire des autres principaux adversaires de
François Fillon ? Mélenchon et Le Pen conduiraient notre pays à sa
perte. Les économistes et les financiers sont unanimes pour avertir que
les programmes de Mélenchon et de Le Pen engendreraient un désastre.
Comment peut-on croire, et faire croire, que quitter l'Union européenne
ou abandonner l'euro permettraient à la France de s'inscrire résolument
dans le XXIème siècle ?
Les recettes proposées par Mélenchon et Le Pen sont des recettes
éculées qui plongeraient le pays dans l'incertitude. Après le Brexit et
l'arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis, la période est déjà troublée.
La conjoncture internationale est tendue. Il est inutile d'ajouter de la
confusion avec l'élection d'un populiste en France. Le pays n'a pas
besoin d'une aventure Le Pen ou Mélechon.
8 – Les sondages vont se tromper. Ils ne valent pas vote.
Il est vrai que la plupart des instituts prévoient invariablement une
finale Le Pen-Macron depuis plusieurs semaines.
Les mêmes instituts qui n'avaient pas vu la victoire de François
Fillon à la primaire de la droite et du centre. Les mêmes officines qui
avaient totalement occulté le raz-de-marée Hamon à la primaire
socialiste.
Dans l'histoire électorale, le candidat plébiscité par les médias
chute très souvent dans la dernière ligne droite. En avril 1995, Jacques
Chirac, au top de sa popularité, pulvérisait Balladur et Jospin dans
les sondages. Avec 26% d'intentions de vote, il était annoncé largement
en tête. Pourtant, à l'issue du premier tour, il n'avait recueilli que
20% des suffrages. Soit 6 points en dessous des prévisions du printemps.
En 2002, Lionel Jospin en a également fait les frais. Son statut de
favori, déjà "qualifié" selon les sondages, pour le second tour, lui
avait finalement été fatal. La dispersion de la gauche l'éliminant de la
finale.
Les Français ont horreur de se faire dicter leurs choix par les
médias et les instituts de sondages. Ils le montreront dans les urnes
les 23 avril et 7 mai prochains.
9 – Malgré l'acharnement dont il fait l'objet, François
Fillon est toujours debout. L'homme est solide et l'a prouvé à maintes
reprises. D'autres que lui auraient renoncé et battu en retraite. Pas
François Fillon.
On peut toujours débattre sur ses démêlés actuels avec la justice
mais je ne peux m'empêcher de m'interroger sur le calendrier judiciaire
et médiatique. Pourquoi ces situations, connues de nombreuses personnes,
ne sont portées à la connaissance du public que maintenant ? En plein
pendant la campagne présidentielle.
Pourquoi ces pseudo-révélations n'ont pas fait l'objet d'articles
de presse avant la primaire de la droite et du centre ? Quand François
Fillon n'était encore que le "troisième homme" ? Autant de coïncidences
qui m'interpellent.
10 – Enfin, je pense sincèrement que le programme de François Fillon représente la dernière chance de redresser le pays avant l'arrivée de l'extrême-droite au pouvoir.
Lassés par les promesses non tenues de François Hollande, nos
compatriotes sont de plus en plus nombreux à être tentés par le vote
extrême.
A mon sens, François Fillon incarne le dernier barrage possible au
Front National et à l'extrême-gauche. Si tout autre candidat que lui
accède à l'Elysée, je suis convaincu qu'il échouera. Et ouvrira en grand
les portes du pouvoir à Marine Le Pen en 2022.
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