VIDEO. Castaner "invite" les journalistes à "ne pas chercher à affaiblir" la ministre du Travail visée par une enquête
Christophe Castaner défend la ministre du Travail. Le porte-parole du gouvernement a demandé aux journalistes présents lors d'un point de presse à l'issue du Conseil des ministres mercredi 28 juin de "ne pas chercher à affaiblir" la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, ancienne responsable de Business France, une agence visée par une enquête, "car nous sommes dans un moment important pour la réforme du travail", a-t-il estimé.
"L'enquête doit permettre d'y voir clair"
"Elle mérite tout mon soutien", a ajouté Christophe Castaner qui répondait à une question d'une journaliste, estimant que "l'enquête doit permettre d'y voir clair". Le porte-parole a défendu la ministre sur le fond du dossier, faisant valoir que lorsqu'elle avait constaté des "irrégularités" sur des frais engagés par Business France, agence qu'elle dirigeait, pour une visite d'Emmanuel Macron à Las Vegas, elle avait demandé d'abord un audit, puis saisi l'inspection générale.
Des journalistes ont réagi sur Twitter.
Cette affaire est embarrassante pour la ministre, qui va devoir défendre le projet de loi d'habilitation à réformer le droit du travail par ordonnances, principale réforme voulue par Emmanuel Macron.
Selon Libération (article payant), la ministre a "validé" certaines dépenses relatives à l'organisation d'une soirée à Las Vegas où Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, avait rencontré des dirigeants de start-up françaises, un "contournement des règles" de l'agence publique chargée de faire la promotion de la France auprès des investisseurs étrangers. Elle aurait ensuite tenté d'étouffer l'affaire, selon le quotidien.
Selon Libération (article payant), la ministre a "validé" certaines dépenses relatives à l'organisation d'une soirée à Las Vegas où Emmanuel Macron, alors ministre de l'Economie, avait rencontré des dirigeants de start-up françaises, un "contournement des règles" de l'agence publique chargée de faire la promotion de la France auprès des investisseurs étrangers. Elle aurait ensuite tenté d'étouffer l'affaire, selon le quotidien.