Depuis quelques jours, un article de "Médiapart" paru en 2013 ressurgit à la faveur de la nomination de Bruno Le Maire à Bercy. Dans cet article, le site s'interrogeait sur un possible emploi fictif de Pauline Le Maire.
Depuis quelques jours, un article de l'Obs refait surface. Publié par le compte Twitter "L'Humour de Droite", l'article reprend en fait un article de Médiapart titré "L'emploi flou de l'épouse de Bruno Le Maire".
Une "affaire Penelope Fillon" bis ?
Le site expliquait que Pauline Le Maire avait été employée par son mari à l'Assemblée nationale entre 2007 et 2013, quand Bruno Le Maire était député de l'Eure. Mais un doute subsiste sur le travail qu'elle effectuait, à l'instar de Penelope Fillon.
L'emploi de Pauline Le Maire était rémunéré entre 2 700 et 4 600 euros net selon les mois, assurait Mediapart, documents à l’appui. Seulement les contrats, signés par son mari ou Guy Lefrand, suppléant de celui-ci à l’Assemblée, n’ont jamais été évoqués en public. Un membre de l’équipe de Guy Lefrand confiait même n’avoir "jamais eu vent" d’un tel contrat. Enfin, ni Bruno Le Maire ni Guy Lefrand ne semblaient en mesure de justifier d’un travail réel de Pauline Le Maire.
La défense évasive de Bruno Le Maire
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Pour sa défense, Bruno Le Maire expliquait que sa femme était en charge de son site internet. Quand son suppléant parlait lui de "communication" et d’un "travail rédactionnel", sans toutefois en apporter les preuves.Enfin, un détail troublant avait été évoqué. Lors d’un colloque de Femmes & Pouvoirs (une association de femmes engagées en politique), Bruno Le Maire avait égrené le train de vie surchargé de sa femme - mère de leurs quatre enfants - sans jamais évoquer son emploi à l'Assemblée nationale.
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