François Molins, procureur de la République près le TGI de Paris, confirme que l’homme qui a percuté volontairement un fourgon de la gendarmerie mobile possédait un véritable arsenal.
Dans sa voiture, 2 bouteilles de gaz pleines de 13 kg, plusieurs cartons contenant des miliers de munitions de différents calibres (calibre 12, 7,62, 9mm et 22LR), 28 chargeurs, 2 pistolets automatiques Glock, une carabine 7,62, plusieurs couteaux et une besace contenant des projectiles.
À son domicile, les enquêteurs ont découvert 8 bidons vides de poudre noire, 2 fusils à pompe, un pistolet automatique Sig Sauer, des armes blanches et un fusil à lunette. Il y avait aussi une couscoussière qui aurait pu servir à confectionner une bombe.
Cet arsenal atteste de l’ampleur du projet d’attentat.
L’homme, dans une lettre testatment, a déclaré avoir fait allégeance au chef de l’Etat islamique. Il avoue s’être adonné au tir sportif afin de se préparer au Djihad. Il affirme enfin avoir voulu rejoindre la Syrie mais en avoir été empêché.
Le procureur de Paris a également précisé que les enquêteurs ne savent toujours pas à quoi correspondait la fumée orange qui s’est échappée de la voiture après le choc et précise que les gendarmes n’ont, à aucun moment, effectué de tir de riposte.
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