Le Modem a placé certains de ses employés auprès de parlementaires européens lors d’une « période de mauvaise passe », explique ce matin François Bayrou dans une interview publiée par Sud Ouest.
« Il se trouve que les parlementaires européens recherchaient des assistants locaux. On leur a recommandé ces gens-là », précise François Bayrou. Mais le maire de Pau renouvelle son démenti face aux soupçons d’emplois fictifs d’assistants de députés européens de son parti. « L’emploi au Modem a été normal, régulier et légal », insiste-t-il.
Partant du principe que la meilleure défense c’est l’attaque, François Bayrou renouvelle ses accusations : « Je pense que tout cela ne vient pas par hasard. Un certain nombre de forces, de puissances qui détestent l’idée d’une loi sur la moralisation de la vie publique agissent ».
Ce matin, la réponse vient d’un ancien assistant parlementaire européen, qui a passé 5 ans à Bruxelles au Parlement auprès d’un eurodéputé centriste. Cité (sans être nommé) par Franceinfo, il affirme avoir été le témoin d’un système d’emplois fictifs au sein du Mouvement démocrate. « François Bayrou ment », affirme-t-il.
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