LE MAG POL - Emmanuel Macron pourrait s'exprimer devant le Parlement à Versailles le 3 juillet, soit la veille du discours de politique générale du premier ministre.
Emmanuel Macron souhaite-t-il reléguer son premier ministre, Édouard Philippe, au rang d’exécutant ? Selon une information de RTL, le président de la République songerait à convoquer le Parlement à Versailles le 3 juillet, soit la veille du discours de politique générale du chef du gouvernement. Pour Christophe Jakubyszyn, directeur de l'information de TF1-LCI, ce calendrier équivaut à réduire la prise de parole d'Édouard Philippe à "une deuxième partie de soirée". "Édouard Philippe va ânonner ce qu'a dit le président la veille devant les députés. Ce n'est pas très élégant, il risque de se faire encore critiquer sur la monarchisation du régime."
Guillaume Roquette, éditorialiste au Figaro, ajoute que la convocation du Parlement est "l'acte le plus solennel qui soit dans la vie publique normale d'un pays. C'est un message extrêmement clair qui vise à dire : 'le patron, c'est moi'. Ça s'appellera une déclaration de politique générale." Selon Olivier Mazerolle, journaliste RTL, ce rebondissement équivaut à "pousser la Ve République à son paroxysme". "Le président fixe les grandes orientations et le premier ministre, c'est le mécano dans le stand. Pour Édouard Philippe, c'est humiliant."
Guillaume Roquette, éditorialiste au Figaro, ajoute que la convocation du Parlement est "l'acte le plus solennel qui soit dans la vie publique normale d'un pays. C'est un message extrêmement clair qui vise à dire : 'le patron, c'est moi'. Ça s'appellera une déclaration de politique générale." Selon Olivier Mazerolle, journaliste RTL, ce rebondissement équivaut à "pousser la Ve République à son paroxysme". "Le président fixe les grandes orientations et le premier ministre, c'est le mécano dans le stand. Pour Édouard Philippe, c'est humiliant."
Christophe Jakubyszyn analyse "la situation singulière" du premier ministre. "Il est issu des Républicains, il a besoin d'asseoir son autorité par rapport aux députés, à son équipe de gouvernement. Le risque, c'est de l'affaiblir durablement." Alors qu'Emmanuel Macron a nommé ses proches aux places stratégiques au gouvernement, les députés La République En Marche "ne sont là que pour accepter et voter les textes qui leur sont proposés par l'Élysée via le premier ministre, qui est le petit télégraphiste comme aurait dit Mitterrand en d'autres temps."
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