Dans une salle feutrée versaillaise, remplie de ce qu’il faut de certitudes pour n’avoir plus à penser, je suis allée écouter Éric Zemmour. La salle est pleine, l’assistance, qui a la vie douce dans ce petit village gaulois, a l’impression de s’encanailler. Le chroniqueur est à la mode, ce qu’il faut d’audace pour aiguiser la curiosité, ce qu’il faut d’intelligence pour convaincre.
Zemmour attaque, à deux pas de la salle du Jeu de paume, par la « religion » des droits de l’homme à abolir d’urgence. Nos technocrates qui se cachent derrière les règles à géométrie variable de l’Union européenne. La preuve : le Danemark n’accepte pas d’immigration, la Hongrie refuse les migrants musulmans, et pourtant ces deux pays sont aussi dans l’Union européenne. Et la France ?
Et puis Zemmour attaque par là ou nous n’attendons que lui. L’islam. On ne pourra pas empêcher l’islam de croître, si nous continuons à nous noyer dans la « religion » des droits de l’homme.
En image, cela donne la déclaration du théologien Youssef al-Qardaoui, référence des Frères musulmans : « Avec vos lois démocratiques, nous vous coloniserons ; avec nos lois coraniques, nous vous dominerons. ». En pratique, cela donne la décision du Conseil d’État de suspendre les arrêtés municipaux interdisant le burkini sur nos plages.
Le conseil d’État et ses funestes décisions rendues au nom d’une liberté individuelle devenue cheval de droit de l’islam.
Zemmour commence à faire du Zemmour et à bousculer. Les applaudissements sont mous.
Et puis le journaliste nous parle de sémantique : le mot « islamique », en arabe, n’existe pas.
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